FAQ

Les toiles extérieures 100% acrylique et imperméables en 360gr/m2 sont antifongiques, imputrescibles et anti-UV. Elles ont une durée de vie de 5 à 10 ans. Nous installons toujours une membrane pare-pluie sous la toile extérieure du toit en guise d’assurance étanchéité et pour laisser le temps de réagir en cas de problème.

La laine de chanvre est un très bon isolant thermique et acoustique (λ = 0,035 W / m.K). D’origine naturelle, recyclable et réutilisable, cet isolant est conseillé à toutes les personnes soucieuses de la protection de l’environnement. Un logement isolé à la laine de chanvre est un logement qui respire. En effet, cet isolant a une très bonne perméabilité (μ = 1 à 2). Sa faible densité (40 kg/m3) en fait une solution légère idéale pour isoler des combles. Malgré sa faible masse volumique, la laine de chanvre n’abritera pas de nids de rongeurs car elle leur est indigeste. Cet isolant a un coût assez élevé : entre 15 et 20 €/m2, mais ses performances thermiques et sa longue durée de vie (40-50 ans) en font une solution rapidement rentable.

Oui bien sûr, on peut multiplier les couches, mais il faut que ce soit prévu d’avance dans les plans. Cela rallonge le temps du chantier car c’est une étape déjà lourde et conséquente. Mon conseil est d’ajouter éventuellement une seconde couche sur le toit pour moins “chauffer” l’été à cause du soleil.

Que valent les isolants végétaux ?

Publié par l’équipe de rédaction, le 21/03/2014 à 18h43, mis à jour le 02/04/2024 à 17h35

Contrairement aux idées reçues, l’isolation ne sert pas uniquement en hiver ou lorsqu’il fait froid. Certes, une bonne isolation retient la chaleur au sein du logement et permet donc d’obtenir un confort thermique avec un temps de chauffe réduit, mais elle permet également de préserver le logement des fortes températures en limitant la pénétration de la chaleur. L’isolant le plus utilisé en France depuis 30 ans est la laine de verre, qui en représente pour ainsi dire l’étalon de mesure. La présence sur le territoire d’un leader mondial n’y est pas étrangère. Mais le domaine est en pleine mutation. Si les isolants d’origine minérale et synthétique (laines minérales et polystyrènes essentiellement), restent de loin les plus employés en France, les isolants biosourcés font depuis quelques années une percée spectaculaire et dépasseraient actuellement 10% du marché. Derrière la filière fibre de bois déjà bien structurée en isolation par l’extérieur, le chanvre et le liège, parmi d’autres, cherchent leurs marques.

Malgré leur très bon rapport prix/performance, les laines minérales présentent en effet un écobilan médiocre, mobilisant pour leur fabrication de 3 à 8 fois plus d’énergie que les isolants biosourcés. Ils sont également plus difficilement recyclables. Pour allier respect de l’environnement et confort thermique, l’isolation végétale paraît donc une bonne solution. Que vaut-elle réellement ? Petit tour d’horizon de quelques isolants végétaux.

Qu’est-ce que c’est un isolant végétal?

Le terme d’isolation végétale est assez vaste. Il fait référence aux isolants constitués de matière d’origine végétale : paille, chanvre, bois… Plusieurs de ces isolants peuvent contenir jusqu’à 25% de polyester qui permet de lier entre elles les fibres végétales pour structurer le matériau et former un matelas laineux. Par extension, nous aborderons également les « toitures végétalisées » qui se réfèrent aux parois couvertes de plantes à l’état naturel. Utilisée pour couvrir les toitures terrasse ou à faible pente, voire les façades d’immeubles récents, cette pratique émergente présente un intérêt en confort estival, voire comme régulateur d’humidité, même s’il ne s’agit pas d’une technique d’isolation à proprement parler.

La laine de bois

La laine de bois est l’un des isolants végétaux les plus connus. Comme la plupart, elle est d’origine naturelle et est recyclable. Elle offre un assez bon pouvoir isolant thermique et acoustique (λ = 0,040 W / m.K). Sa perméabilité élevée (μ = 1 à 3) convient parfaitement à l’habitat ancien aux murs respirants. Par ailleurs, sa densité est importante et permet donc d’obtenir un excellent confort d’été en retardant la pénétration de chaleur de plusieurs heures. Sa masse volumique limite également l’installation de rongeurs mais nécessite une structure apte à en supporter la charge. La laine de bois est robuste : sa durée de vie est d’environ 50 ans. Non irritante, sa pose sera bien plus agréable que la laine de verre. En dépit de tous ces avantages, le prix de la laine de bois freine encore beaucoup de particuliers. Comptez environ 20 €/m2.

La laine de chanvre (celle que nous préférons utiliser pour nos yourtes)

La laine de chanvre est un très bon isolant thermique et acoustique (λ = 0,035 W / m.K). D’origine naturelle, recyclable et réutilisable, cet isolant est conseillé à toutes les personnes soucieuses de la protection de l’environnement. Un logement isolé à la laine de chanvre est un logement qui respire. En effet, cet isolant a une très bonne perméabilité (μ = 1 à 2). Sa faible densité (40 kg/m3) en fait une solution légère idéale pour isoler des combles. Malgré sa faible masse volumique, la laine de chanvre n’abritera pas de nids de rongeurs car elle leur est indigeste. Cet isolant a un coût assez élevé : entre 15 et 20 €/m2, mais ses performances thermiques et sa longue durée de vie (40-50 ans) en font une solution rapidement rentable.

La laine de coton

La laine de coton est une solution d’isolation respectueuse de l’environnement. Fabriquée à partir de chutes de l’industrie textile ou du recyclage de vêtements usagés, elle permet d’offrir une nouvelle vie à ces matériaux. L’avantage du textile recyclé est sa masse volumique. Très léger, environ 10 kg/m3, il est adapté à l’isolation des combles ou des plafonds. Avec une conductivité thermique oscillant entre 0,039 W/m.K et 0,042 W/m.K, la laine de lin est une bonne solution d’isolation. Comme pour la plupart des isolants végétaux, son prix peut constituer un frein à son utilisation : il faut prévoir entre 20 et 25 €/m2.

La question est surtout : est-ce que je prévois de démonter l’ensemble dans quelques années? Est-ce que je veux pouvoir déménager facilement ma yourte? Si vous répondez oui à ces questions, c’est un plancher mobile en modules qu’il vous faut. Les modules sont finis et isolés en atelier, le temps de montage est raccourci, mais les “morceaux” sont très lourds. Les modules s’assemblent grâce à un jeu d’encastrement pour ne pas laisser passer l’air et s'ajustent parfaitement les uns aux autres.

Un plancher fixe est par définition une plateforme fixe qui est une succession de différentes couches de bois pour réaliser un plancher isolé d’un bloc. Il reste démontable mais ce sera plus compliqué à remonter ensuite qu’un plancher “mobile” en modules.

Comparatif Vie Pratique
Dans une yourte Dans un habitat traditionnel
Peu d’inertie des matériaux Inertie des matériaux plus importante
Forme ronde qui permet à la chaleur de bien circuler Forme carrée avec des angles difficiles à chauffer
Tout dans une pièce Nombreuses séparations entre les différents espaces
Une source de chaleur suffit Une source de chaleur par pièce
Valeur/loyer modéré Valeur/loyer important
Moins de surface à gérer/nettoyer et sans étage Grande surface à nettoyer/gérer souvent avec étages
Propriétaire de sa maison, pas du terrain Propriétaire/locataire du bâtiment et du terrain
Pas de crédit hypothécaire ou assurances incendie possibles Crédit logement et assurances diverses possibles
Démontable, semi-nomade Fixe
Contact direct avec la nature et les éléments Plus d’isolation sonore, pas toujours d’accès à l’extérieur

Un plancher fixe prend environ 2 jours à fabriquer sur place (par une météo clémente). Un plancher en modules va pouvoir se monter en une journée. Pour la yourte, il faut compter un à deux jours selon l'efficacité de l’équipe, la taille et les finitions à réaliser. Il est primordial d’avoir du temps sec pendant la durée du chantier de montage, autrement nous préférons reporter. Il faut donc prendre en considération que les dates prévues initialement peuvent toujours changer et mieux vaut prévoir plus de flexibilité dans l’organisation (évitez de devoir déménager vos affaires le lendemain du jour prévu de montage).

Pour une yourte, on peut faire passer via un ou deux passages dans le plancher tous les tuyaux nécessaires pour se relier au réseau électrique, se raccorder en eau et évacuer les eaux usées.

Pour les toilettes, le moins coûteux et le plus simple est souvent d’installer des toilettes sèches qui ont de multiples avantages :

  • Production de compost pour les plantations
  • Réduction de la pollution dans l’eau
  • Installation sommaire et peu coûteuse, rapide à mettre en place
  • Coût d’entretien nul car la sciure est un déchet qu’on peut trouver gratuitement, très peu d’eau nécessaire pour le rinçage d’un grand seau
  • Lorsqu’on enlève la pollution des toilettes dans les eaux usées, ces eaux grises peuvent être rapidement utilisées au jardin

 

Voir le site : Eautarcie

L’idéal est de s’installer sur un terrain plat et stable (évitez de déplacer des terres, éventuellement en enlever pour rectifier le niveau mais pas en rajouter). Le moins onéreux est de disposer minimum 2 hauteurs de parpaings simplement posés de niveau de manière à pouvoir accueillir la structure du plancher.

Dans le cas où un terrassement est nécessaire, nous pouvons également proposer des solutions d'ancrages démontables et réglables de type Weasyfix. C’est un budget important mais évite de devoir mettre du stabilisé ou de terrasser dans certains cas. Des pilotis peuvent être associés à cette solution. Elle offre l’avantage d’être beaucoup plus stable dans le temps.

Nous exigeons une tenue adaptée aux personnes qui viennent travailler sur leur yourte ou lors du montage, à savoir :

  • Chaussures de sécurité fermées et à coques (en bon état, pas de trous)
  • Pantalon en toile ajusté, type de travail ou jeans
  • Évitez les vêtements amples
  • Portez des gants à tout moment
  • Pas d’écharpes ou de foulards
  • Évitez les bagues et bracelets
  • Utilisation des équipements de sécurité fournis (gants, lunettes, casque, masque,...)

NB : Une trousse de premiers secours est accessible à l’atelier en cas de petit accident.

Nous travaillons du lundi au vendredi entre 9h et 17h30. Merci de respecter au maximum ces horaires afin de respecter la quiétude de nos voisins.

Une yourte va avoir besoin d’être occupée et donc chauffée tous les jours, surtout l’hiver, pour évacuer l’humidité. Autrement des moisissures risquent de s’installer sur les tissus intérieurs. Si un système de chauffage automatique est installé au moins pour couper le froid, cela peut compenser, mais il ne faut pas oublier la ventilation non plus, et ce n’est pas une solution écologique.

Ce n’est donc pour moi, pas la construction adaptée à un espace qui n’est pas destiné à être occupé tous les jours et en particulier en saison froide et humide.

Il fait certainement assez humide dans une yourte, surtout au printemps ou au début de l’automne quand on ne chauffe pas constamment, mais moins que dans une tente de camping. Les tissus ne sont pas du tout humides au toucher. Dépendant de la météo extérieure, le taux d’humidité dans une yourte en Belgique oscille entre 57 et 78% d’humidité dans l’air. Il faut chauffer longtemps avec un poêle à bois pour faire évoluer sensiblement ce taux. La laine de chanvre permet de réguler naturellement cette sensation d’humidité.

Une yourte est une grande tente isolée, il est important d’en faire régulièrement le tour pour vérifier la tension des cordes qui maintiennent les toiles extérieures. Il est normal qu’elles se détendent avec l’effet de l’humidité et des multiples séchages. Cela est particulièrement conseillé lorsqu’on annonce de grands vents ou une tempête.

Rapidement, les toiles extérieures se couvrent de pollen et de poussières qui finissent par créer des mousses à tendance vertes et des coulées un peu brun/noir le long des murs. Si cela vous gêne (c’est seulement esthétique), vous pourrez procéder à un nettoyage avec une brosse pas trop dure (synthétique est mieux, une que vous pouvez frotter sur votre main sans vous faire mal) que vous trempez dans une bassine remplie de vinaigre d’alcool (6%) pur. Ensuite, frottez la surface à nettoyer et rincez abondamment au jet d’eau en pluie (surtout pas de karcher ou nettoyeur haute pression, un simple tuyau d’arrosage suffit). À ne pas faire trop souvent pour conserver ses toiles le plus longtemps possible (5 à 10 ans). Chaque brossage modifie la texture extérieure du tissu.

Le brossage du toit est une expérience périlleuse, prenez soin lorsque vous grimpez à toujours être en appui sur plusieurs perches. Prenez des mesures de sécurité pour éviter les chutes. Nous pouvons proposer un service de nettoyage de toiles sur devis pour les yourtes que nous avons fabriquées et montées.

On peut utiliser tout type de chauffage dans une yourte, cela va dépendre de vos envies, votre budget ainsi que de vos éventuelles ressources. Pour calibrer au mieux, cela dépend surtout du volume à chauffer, de l’isolation et de l’usage.

J’ai déjà vu des yourtes chauffées avec des poêles à pellets (très confortable avec la programmation et l’allumage automatique), des pompes à chaleur, des convecteurs électriques (malheureusement ceux-ci ne sont pas très écologiques)...

Mais l’idéal selon nous, c’est clairement un poêle à bois. Dans notre yourte de 8m (50m2), nous avons un poêle à bois de 5kw avec un petit four intégré. Il mesure 50cm x 40cm sur 1m20 de haut, ce qui nous semble vraiment confortable. Ça chauffe vite, en moins d’une heure, le matin quand il fait très froid dehors, le poêle permet de passer de 15 à 19 degrés. En attendant, nous prenons tranquillement le petit déjeuner en profitant de sa chaleur rayonnante près de lui.

Nous utilisons environ 5 stères de bois par an pour nous chauffer en sachant qu’il y a toujours une présence à la maison et qu’on maintient une température de minimum 19°C la journée.

De manière générale, on crée un châssis avec paroi en métal et isolée en laine de roche pour pouvoir accueillir le passage de conduit d’un poêle ou toute autre source de chaleur de manière tout à fait sécurisée.

Si une seule personne était capable de fabriquer une yourte seule et la monter toujours seule, théoriquement il faudrait 42 jours de travail sans arrêt. Bien sûr, il faut, pour de nombreuses étapes, faire équipe et c’est ensemble qu’on y arrive. Il faut donc compter environ deux mois pour fabriquer une yourte (hors file d’attente).

Pour les yourtes, un simulateur de prix vous informera au plus juste sur le prix de votre projet.

Pour les autres services, nous fonctionnons sur devis. Si un devis nécessite des plans qui ne sont pas fournis par le client, nous proposons au client un devis payant car nous travaillons en collaboration avec des architectes et vous obtenez des plans précis et adaptés à votre projet ainsi qu’une estimation actuelle pour sa réalisation en tenant compte de tout votre cahier des charges. Ce prix couvrira les heures prestées pour l’élaboration du projet.

Pour des raisons de qualité et de valeurs, nous préférons travailler avec un fournisseur de menuiseries extérieures neuves, sur-mesure et belge. Elles sont proposées de base en meranti, mais il est aussi possible de les commander en mélèze. Nos vitres sont en double vitrage.

Nous choisissons nos bois en fonction de la nature du travail, de sa fonction et de son coût. Nous achetons auprès de fournisseurs locaux et quand c’est possible en scierie avec du bois de provenance locale (le plus souvent issu d’élagages et valorisé au lieu de partir en fabrique à papier). Nous utilisons du pin, du mélèze, du chêne, du noyer, du merisier, du poirier, du robinier, et toutes autres espèces qui nous seraient nécessaires. Nous mettons un point d’honneur à continuellement explorer les techniques artisanales traditionnelles et modernes pour proposer des fabrications de qualité à nos clients.

Ne pas négliger les coûts de votre aménagement, demandez des devis à des professionnels pour l’eau ou l’électricité, l’installation d’un poêle est aussi un poste conséquent. Aménager prend également beaucoup de temps, évitez d’acheter énormément de choses avant d’avoir le temps de les placer, surtout pour la cuisine et la salle de bain. Il est important de savoir qu'aucune assurance habitation ou incendie n'est possible pour ce type d'habitat. De plus, il n'est pas possible de souscrire de crédit hypothécaire pour l'achat de ces logements car un habitat léger est considéré comme un bien “meuble” et non un “immeuble” en nomenclature juridique. Pour compléter également cette notion, contrairement à un immeuble, un habitat léger ne prendra pas de valeur avec le temps, en particulier dans le cas des habitats légers démontables ou déplaçables et donc par nature qui ne sont pas directement liés à l’endroit qu’ils occupent puisqu’on peut les déménager.

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